
C’est de manière tout à fait fortuite que nous sommes partis en croisière Costa dans les Émirats Arabes Unis. En effet un mois avant le départ, le Concordia début 2012 a eu la triste fin qu’on lui connaît et le croisiériste nous a proposé soit de nous rembourser, soit de partir dans une autre direction mais plus chère, sans augmentation de prix toutefois.
C’est ainsi que nous avons eu la chance de prendre un a320 dont on a appris il y a quelques mois que sa construction serait désormais arrêtée, donc appelé à disparaître*. Le voyage s’est déroulé dans des conditions beaucoup plus agréables que sur unAirbus plus modeste en classe touriste. Si à l’aller nous avons pu avoir Air France avec un repas plutôt raffiné, au retour avec Vols Emirates, les conditions étaient nettement moins avantageuses (le repas était plus que médiocre notamment). Arrivés à Dubaï nous avons été installés sur notre bateau pour partir immédiatement de nuit en direction d’Oman, puisque c’était le départ du circuit.
* comme le Concorde, comme le France… ces joyaux français qui, certes, pouvaient peser dans le budget national, mais qui contribuaient au même titre que les produits de luxe au rayonnement français.
Une anecdote assez significative : les femmes musulmanes rencontrées dans l’avion nous ont révélé qu’elles le prenaient souvent pour aller passer le week end à Dubaï ou Abou Dabi pour faire leurs courses de produits luxueux puisque ceux-ci sont détaxés.
LE SULTANAT D’OMAN

Le Palais royal de sa capitale Mascate est la résidence du sultan, bien que n’y vivant pas. Nous avons pu le visiter ainsi d’ailleurs que la très grande mosquée Qabus.
Ce petit pays est particulier et et n’a rien à voir avec ce qui nous attendra par la suite avec Dubaï et Abou Dabi. Il est charmant et sa sérénité est communicative. Sauf à pénétrer dans l’enceinte de la grande mosquée les femmes européennes ne sont pas tenues d’avoir la tête voilée. Petite curiosité : les jardins du palais sont particulièrement bien entretenus par des jardiniers qui coupent au sécateur un gazon superbement entretenu.
Nous sommes allés ensuite déjeuner en bus à « Héritage Village » puis nous sommes égaillés dans les rues de ce petit village « authentiquement touristique ». Le « village du patrimoine du parc Al Amerat est une incarnation réaliste des villages omanais mettant en condition des scènes en direct qui réduisent le temps et l’espace pour découvrir la richesse et la diversité du patrimoine, ainsi que le marché populaire du village.
Carte imagée du sultanat Les ors de l’intérieur du palais Le dôme de la Grande Mosquée Même à Mascate Decaux s’affiche !! Notre bateau Un centre commercial L’équivalent de nos boîtes postales ? Carte de Héritage Village Au sécateur à main
C’était le 6 mars, jour anniversaire de notre mariage, et nous avons eu, de retour au bateau, droit dans notre restau gastronomique (nous avions gardé notre option vip) à un gâteau servi en grandes pompes par l’adorable personnel de ce restaurant.
DUBAÏ

Nous avons fait une visite de Dubaï en car bien entendu et mesuré combien cette ville avait tout surdimensionné : les buildings sont tous plus hauts les uns que les autres et bien sûr la Tour Burg Khalifa dans laquelle nous sommes montés au 148e étage (550 m) puisque nous ne pouvions aller plus haut en tant que touristes, les autres étages étant réservés aux appartements). Une remarque importante : tant à Dubaï qu’à Abou Dabi, il règne un sentiment de sécurité que nos sommes loin d’avoir désormais en Europe. Les voitures somptueuses – conduites souvent par des femmes bien entendu voilées – ne sont même pas verrouillées, la police est inexistante mais nous avons le sentiment qu’il ne vient à l’esprit de personne de faire une entorse à la loi. [La main coupée en cas de vol dissuade beaucoup…]. Les travaux alors en cours sont remplis d’ouvriers tous étrangers qui viennent pour gagner une misère dans des conditions de travail suffocantes puisque, à l’époque où nous étions – mars – la température extérieure approchait les 40 degrés à l’ombre. Pas de bidonville bien entendu mais nous savions que tous ces travailleurs étaient logés à l’écart des grandes villes et bien entendu pas le moindre mendiant.
Il est impossible a-t’on appris d’acheter à titre définitif une habitation quelconque pour l’étranger même cadre qui vient travailler puisque la surface du sol appartient à l’état et à ses seuls natifs, mais il faut croire que la vie pour ces émigrés de luxe doit être très agréable. En tout cas, ce qu’il faut retenir c’est que la criminalité est réduite à zéro. Pour preuve il y a le constat de ces grosses voitures italiennes restées résolument ouvertes.
Ah ! là-bas l’immigration n’existe que pour ces esclaves modernes qui viennent gagner surtout de quoi envoyer à leurs familles bien entendu restées au pays, leur permettre de vivre et qui demeurent soigneusement hors de la vue des touristes que nous sommes. Nous étions en mars et déjà il faisait abominablement chaud. Je n’ose imaginer la température en août pour de tels travaux de construction.
Les ascenseurs permettent d’accéder en deux ou trois minutes au 163e étage (550 m de haut) réservé au public qui peut par les parois vitrées avoir une vision globale de la ville et mesurer combien les buildings observés en-bas paraissent lilliputiens vus de là.
Burj Khalifa d’une hauteur avec sa flèche de 828 m devait déjà à l’époque bientôt être détrônée par celle en construction se trouvant en Arabie Saoudite (Jeddah Tower ou Kingston Tower) d’une hauteur gigantesque de 1000 mètres grâce au financement de 1 milliard 100 de dollars permettant de finaliser le projet. A ce jour en 2021, elle ne semble pas encore terminée. En tout cas pour Burj Khalifa, celle-ci offre 148 étages dont 1044 appartements qui, aussi luxueux puissent-ils être, ne donnent pas envie d’être habités et 57 ascenseurs pour y accéder.
Une excursion en avion que nous n’avons pas faite parce que trop onéreuse permettait d’aller admirer par avion Palm Jumereih, cet archipel artificiel (comme la piste de ski en pleine ville) baigné par le golfe persique et qui a la forme d’un palmier constitué d’un tronc et de seize branches … dont voici une image empruntée à Internet.

Un soir une excursion nous a permis en prenant le bus d’aller s’imprégner de Dubaï by night et se régaler du spectacle offert par le ballet de Dubaï Fontaine (sur une musique ce soir-la de Michel Jackson) aux jets immenses ; ces fontaines se trouvent au pied de Burj Khalifa. Entendons-nous, cela s’est borné à une visite à pied de ce que nous avions vu en journée mais le spectacle des fontaines est vraiment extraordinaire – comme tout ce qui se passe à Dubaï. Un aperçu ci-dessous en donnera une idée.
Le centre commercial Burg-alArab aux 7 * Au pied de Burg Khalifa Avant le spectacle son et lumière
ABOU DABI

Nous devions faire en avion le voyage d’Abou Dabi. Je ne me rappelle plus vraiment la raison mais elle était en rapport avec des problèmes sécuritaires. Pour ces 140 km en 1h 30 environ, c’est donc en bus que nous nous nous sommes déplacés, mais finalement cela nous a permis de découvrir le désert de Rub al-Khali. Ce dont je me souviens c’est que quelques km avant Abou Dabi, l’autoroute avait de part et d’autre des voies un parterre de fleurs dont on nous a dit qu’elles étaient changées tous les trois ou quatre jours.
La visite n’a pas duré très longtemps mais nous avons fait tout de même quelques courses dans l’immense centre commercial qui nous a été proposé et découvrir que nous pouvions retirer, non pas des dollars, mais carrément des lingots !!!!

Curieusement j’ai beaucoup plus de souvenirs de Dubaï que d’Abou Dabi mais la ville n’a pas l’appétit des Dubaïotes concernant leur goût pour le gigantisme des buildings (toujours plus grands, toujours plus beaux) et leur soif d’obtenir tout en superlatif. Il faut dire qu’à mon corps défendant nous n’avions qu’une journée à Abou Dabi pour nous en faire une idée.
Je sais que nous avons déjeuné au bord du golfe persique mais je serais bien incapable de me rappeler de quoi était fait ce repas.
L’AQUARIUM
Un des plus grands aquariums au monde, le Dubai Aquarium & Underwater Zoo se situe dans le Dubai Mall. Des crabes aux requins en passant par les crocodiles ou les pingouins, il y en a pour tous les âges.
En voici une petite démonstration…