CIRTA versus RONDA

Ce court séjour d’une semaine était prévu depuis quelque temps en mars 2007, avant que notre premier York nous a quittés après avoir passé une journée épouvantable de souffrances. Bien que j’aie consulté deux fois le vétérinaire de Béziers en qui j’avais a priori confiance, elle est morte dans mes bras d’une crise cardiaque, son minuscule cœur n’ayant pas supporté le poison qu’elle avait ingéré dans la matinée et que le spécialiste des animaux n’avait pas su déceler.

Jean-Louis n’a pas voulu différer ce petit voyage, les animaux que nous avons depuis que j’ai arrêté de travailler en 1977 pour m’occuper de ma famille, étant un frein à tout déplacement hors de France, sauf à les faire garder et il paraissait difficile de reporter ce voyage avec les dispositions prises, voyage qui de toute façon m’aura apporté un peu de réconfort.

Aujourd’hui je ne parlerai que du détour que nous avons effectué en Andalousie où toutes les villes sont touristiques. On nous avait conseillé de passer par Ronda car une surprise nous attendrait. En effet, c’est stupéfiés que nous avons constaté combien cette ville du sud de l’Espagne ressemblait à Constantine, la ville où j’ai vécu jusqu’à notre départ d’Algérie et où j’aurais pu rencontrer mon mari – nous nous sommes connus en fait en 62 à Toulouse où sa famille comme la mienne s’étaient rabattues en venant en Métropole.

Ronda, comme Cirta est construite sur des falaises traversées par une faille, ici par le Rio Guadalevin et là par le Rhummel. Cirta est le nom antique berbère numide (Constantine) et aurait une origine phénicienne. Hé oui ! L’Algérie – entre parenthèses nom donné par la France – a longtemps été le berceau de ces Berbères constitués de juifs notamment ayant donné l’azur de leurs yeux à nombre de kabyles d’aujourd’hui.

C’est donc avec une réelle émotion que nous avons parcouru les rues de cette petite ville, dont les randonnées bien que courtes sont renommées, qui nous a évoqué tant de souvenirs d’une jeunesse paradisiaque malgré les « événements » appelés ainsi pudiquement d’une guerre larvée.

Pêle-mêle dans ce film souvenir vous trouverez des images de l’église Santa Cécilia, du point de vue des murs, du mirado d’El Cristal, du nouveau pont et des arènes de Ronda etc. Et le pont en question ressemble davantage au Sidi Rached dans sa version de pierres qu’au célèbre Pont suspendu de Constantine.

Ne pas se fier à la date de 2012. C’est bien de 2007 qu’il s’agit

Pour terminer on pourra penser que cette ressemblance avec la ville où j’ai vécu les dix huit premières années d’une vie somme toute heureuse est assez loin de la réalité mais j’ai adoré avoir visité Ronda pour me l’avoir rappelée.

LA DRÔME PROVENÇALE

Je croyais, pour en avoir entendu parler seulement en faisant des recherches sur internet sur la Drôme provençale, que cet endroit n’était guère connu. À voir la fréquentation de Roussillon par les touristes un 22 septembre, je me suis rendu compte que je m’étais largement fourvoyée.

Il y a longtemps cependant, alors que j’étais encore sous Windows, j’avais reçu un diaporama contenant des clichés de toutes les régions du monde réunies sur le sol français. Malheureusement c’était dans les années 2000 et je ne l’ai pas récupéré quand j’ai changé de système informatique en passant au Mac.


« pour les amoureux de la nature et les explorateurs en quête de trésor

« Un incontournable du Luberon à découvrir sans plus attendre tout au long des saisons et une aventure à vivre uniquement dans le Luberon au pays enchanté.

Pour avoir découvert grâce à une très récente série télévisée française les ocres de Provence, traitement arrêté à une période relativement récente (les années cinquante), nous avons pris la route ces deux jours derniers afin de visiter la Drôme provençale et plus particulièrement Rustrel et son Colorado ainsi que St Saturnin-sur-Apt et Roussillon. En fait, Colorado signifie couleur en espagnol même si les lieux font furieusement référence à l’état américain homonyme. Des anciennes carrières d’ocres en plein air aux allures de canyon, des reliefs impressionnants et sensationnels sous forme de cheminées de fées font du Colorado de Rustrel un lieu unique en France. Un vrai décor de carte postale grandeur nature sublimé par une belle palette de couleurs passant du jaune au rouge vif sous le soleil éclatant, avec pour fond un beau ciel bleu que l’on ne trouve que dans le sud. Comme le dit le site qui lui est consacré : c’est un camaïeu d’ocre renversant pour un dépaysement total et par là un incontournable du Luberon que nous avons adoré découvrir.

D’ailleurs nous nous sommes amusés avec Jean-Louis à envoyer les clichés à notre fils et à nos petits enfants en signalant que nous étions partis (re)découvrir le Colorado sans tambour ni trompette. Comme nous avions découvert ces mêmes grands Espaces américains à la fin du siècle dernier, j’ai pu constater que l’illusion est totale et en tout cas à l’échelle humaine. Ils se sont montrés sidérés de voir qu’un tel lieu existait en Provence alors qu’ils avaient fait des milliers de km pour voir les Grands Parcs américains.

S’agissant d’un site hyper protégé, le Colorado se visite uniquement à pied. Deux boucles permettent de parcourir et découvrir ce décor exceptionnel, comptez entre 1h à 2h de marche. Les sentiers sont bien balisés et les balcons installés le long de la balade offrent de magnifiques points de vue sur les différentes étendues d’ocres. Plus « sauvage » que le sentier des Ocres à Roussillon, la balade du Colorado Provençal offre de beaux panoramas que vous découvrirez ci-dessous. La beauté de ce site est le résultat combiné du travail des hommes et de la nature, c’est pourquoi il est important de conserver ce lieu chargé d’histoire en respectant les consignes données par les agents de protection du Colorado, afin que ce trésor perdure pour les générations futures. On pourra trouver sur l’une des boucles des vestiges de l’activité humaine tels que des rails, tuyaux et des pompes qui témoignent de l’importante activité ocrière (Sce le site internet).

Jean-Louis, en raison de ses difficultés à marcher sur des parcours trop accidentés, s’étant contenté de la randonnée A au signalement vert, j’ai continué seule vers celle au signalement orange. À mon grand étonnement ce parcours s’est effectué sur un trajet assez long sans rencontrer âme qui vive mais je me suis arrêtée à tous les points de vue pour bénéficier de cette vue incroyable tant sur le « désert » que les cheminées de fées que j’ai kidnappées grâce à mon iPhone et qui donne un superbe résultat auquel je ne dois pas grand chose. Les paysages sont changeants tout au long du parcours et passent par tous les coloris.

Revenus à Rustrel, petit village coquet aux maisons colorées, nous nous sommes rendus à la seule auberge de la localité. Après un repas délicieux comme savent les préparer les aubergistes, notamment une omelette au Banon en entrée et un tartare de thon pour moi tandis que mon époux prenait une alouette sans tête baptisée alouette provençale, repus, nous avons pris possession de notre chambre spartiate mais confortable. À noter que l’aubergiste est le spécialiste des frites pour lesquelles il se montre très généreux.

L’auberge de Rustrel au confort plutôt rustique
Chloé teintée d’ocre pour laquelle j’ai eu du mal à restituer sa teinte d’origine

Alliant nature et patrimoine, le Colorado provençal est une ancienne carrière à ciel ouvert, en plein massif forestier.

Le lendemain, avant de nous rendre à Roussillon nous sommes passés par Saint-Saturnin-sur-Apt, village haut perché où se trouvent des ruines importantes et un château qu’il faut vraiment mériter pour les découvrir, le chemin d’accès étant particulièrement pierreux et casse gueule pour tout dire. C’est encore seule que j’ai effectué cette petite randonnée mais cela valait la peine de d’arpenter ce chemin.

Après donc avoir arpenté le Colorado de Rustrel et ses espaces aux contrastes saisissants, du jaune le plus lumineux au rouge le plus profond, façonnés par six générations d’ocriers et de mineurs de fer, recommandé en cela par notre sympathique aubergiste nous sommes partis en direction de Roussillon en faisant un léger détour par St Saturnin-sur Apt que malheureusement nous n’avons fait que traverser pour aller admirer le point de vue sur la vallée.

Arrivés à Roussillon suffisamment tôt avant le déjeuner nous avons pris le chemin des Ocriers situés à l’entrée du village situé sur un pic rocheux.

Le village

D’abord l’étonnement : ce village situé sur un pic entièrement ocré, ensuite l’animation un 22 septembre créée, par un grand nombre de touristes ; après nous être assurés d’une réservation dans un restaurant, nous avons commencé avant toute visite de ce beau village, cité emblématique du Luberon et reconnu en tant que l’un des plus beaux de France, par la randonnée du Sentier des Ocres situé juste à l’entrée.

C’est un sentier entièrement arboré aménagé dans d’anciennes carrières dont l’exploitation s’est arrêtée dans les années cinquante.

Petit rappel historique :

Bien avant son exploitation industrielle, l’ocre a été utilisée à travers les millénaires. D’abord par les hommes préhistoriques au paléolithique, comme en témoignent les peintures rupestres et l’art pariétal, puis par les Égyptiens, Mésopotamiens, Grecs et Romains…

« Ocrement » appelée La Chaussée des Géants : c’est une balade exceptionnelle au cœur du plus grand gisement d’ocre.

L’ocre est un pigment résistant naturel et inaltérable composé d’argile et d’hydroxyde ou d’oxyde de fer. Cette matière colorante entre dans la fabrication des peintures, enduits et autres badigeons mais aussi dans de nombreux autres produits industriels.

Après extraction, le sable ocreux est lavé puis l’ocre obtenue sera séchée avant d’être envoyée en usine pour être broyée, calcinée et enfin conditionnée.

Pour la randonnée du Sentier des Ocres deux parcours sont proposés de 30 et 50 mn. Nous sommes époustouflés par les paysages spectaculaires qui s’offrent à nous dès le départ. L’ocre est partout, étalant ses variations de couleurs naturelles, ses paysages façonnés par l’eau, le vent et la main de l’homme. Pour ma part, j’ai abandonné mon mari pour rejoindre la grande boucle que j’ai parcourue pendant un long moment seule. Parvenue au sommet la vue sur le parc était incomparable. C’est ainsi qu’on voyage grâce à ces ocres du désert du Sahara au Grand Canyon américain, en passant par la Cappadoce turque.

Je vous propose de partir ensemble à la découverte de ces collines orangées qui éveillent l’imaginaire et vous transportent dans un univers coloré et naturel. Grâce aux ocres de Rustrel et à celles de Roussillon, vous voyagerez du désert du Sahara au Grand Canyon américain, en passant par la Cappadoce turque ! Plutôt prometteur, non ?

LA SICILE BAROQUE

À l’occasion d’une croisière en Méditerranée nous avons découvert une partie de la Sicile Baroque !

Bien entendu ce genre d’excursion ne nous donne qu’une pâle idée des villes que nous traversons et si nous nous promettons d’y revenir pour une plus profonde découverte, l’épée de Damoclès qui est suspendue au-dessus de nos têtes depuis près de deux ans, subtilement entretenue par nos gouvernants, nous contraint à rester sagement dans notre pays et à obéir à ces derniers en nous faisant vacciner encore et encore sans pour autant voir le bout du tunnel puisque la Terre étant ronde, le virus circule à volonté, et les vaccins inefficaces au bout de trois mois à peu près !

Or donc, il y a quelques années autour de notre lac fermé (cela me rappelle que la première de ces traversées m’avait laissé un souvenir assez terrifiant lors du passage du Détroit de Messine où selon la mythologie deux monstres terrifiants : Charybde et Scylla, s’en disputent l’accès. En fait, des courants inverses lors de tempêtes, parfois secouent affreusement les lourds bateaux de croisière.

Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire, notre visite de Catane la Baroque

Ville portuaire antique, c’est la capitale de la province de Catane. Dans sa basilique cathédrale Sant’Agata, Augustin Bellini est enterré avec sur son tombeau en exergue la célèbre phrase musicale de la Bohémienne (Acte II) : Ah ! Non Credo Mi-parti… Pour rappel ce compositeur est mort à Paris et enterré au cimetière de Pierre-Lachaise. Ce n’est que plus tard que ses restes furent transportés dans sa ville natale …

En ce qui concerne Catane dont je garde le souvenir d’une grande place avec une cathédrale en face de laquelle trône au-dessus d’une fontaine un éléphant, Symbole de la ville. Cet éléphant selon une légende bien entretenue protège la ville contre les éruptions de l’Etna.

Voir ci-dessous sa légende

La légende de Liotru l’éléphant. Liotru, l’éléphant tout noir sur son socle blanc, alimenta une légende locale. On raconte que son nom viendrait de Eliodoro (Héliodore de Catane en français), le nom d’un magicien qui a vécu à Catane en 725, lorsque la cité était une province byzantine de l’Empire romain oriental, alors gouvernée par Léon III l’Isaurien. Eliodoro voulait devenir évêque de Catane, puis préfet. Face à son échec, la légende raconte qu’une nuit, Eliodoro se rendit au tombeau des héros, se plaça au sommet d’une colonne pour appeler le diable, grâce à une écriture mystérieuse qui lui avait été confiée par le sorcier juif. Au sommet de la colonne, il déchira et dispersa le parchemin au vent. Satan est finalement apparu et lui a demandé ce qu’il voulait. Eliodoro lui a confié ses ambitions. Le diable lui a alors dit : « Si vous niez toute foi dans le Christ, je vous place à côté de l’un de mes juges, Gaspare, qui sera votre serviteur et vous accordera des pouvoirs magiques. » Ainsi pactisa-t-il avec le diable pour se doter de pouvoirs surnaturels. Il aurait construit l’éléphant grâce à eux dans la lave de l’Etna. À cheval sur la créature magique, il se promenait dans la ville, faisant des blagues et tenait des propos malveillants sur la population. On raconte ensuite qu’il est allé au marché et a acheté tout ce qu’il voulait, en payant avec de l’or et des diamants ; mais une fois parti, les précieux se sont transformés en pierres. Une autre fois, il se moqua du neveu de l’évêque. Il lui fit gagner une course de chevaux, mais au moment de la cérémonie de remise des prix, le cheval gagnant parla aux passants étonnés, révélant qu’en réalité, c’était Satan lui-même qui s’était mis au service du magicien pour la blague et avait ensuite disparu. Tout un mythe ! (Source : le Petit Fûté).

SYRACUSE

Syracuse, ville natale du célèbre scientifique Archimède, fut l’une des plus riches cités de la Grèce antique occidentale. … et plus prosaïquement célébrée par Henri Salvador dans sa chanson éponyme …

SON HISTOIRE : Plus grande cité antique d’Occident après Carthage, elle fut fondée en 734 par un émigré de Corynthe dans un îlot côtier appelé Ortygie. Selon la légende, La nymphe Aréthuse fut changée en source par Artémis.

TOUT ANK AMON

Dans les années 90 nous avons eu l’opportunité de faire une croisière sur le Nil qui nous a laissé un souvenir impérissable. Pour la relater il me faudrait me fier à mes albums de photos, ce que je ferai peut-être un jour, pour scanner les photos de cette époque.

J’ai retrouvé néanmoins dans un disque dur de cette époque des photos que j’avais réalisées sur le musée du Caire et je m’empresse de les déposer ci-dessous :

MIREPOIX

Sur la route de nos brèves vacances en direction du lieu de la cousinade organisée à l’occasion des quatre vingts ans de la cousine germaine de mon mari, en évitant l’autoroute nous sommes passés par cette petite ville médiévale de l’Ariège, haut lieu du Catharisme.

Lorsque nous avons quitté Paris pour venir passer notre retraite en Languedoc je me suis passionnée pour cet épisode sanglant de l’Histoire de France durant lequel Inocent III, ce pape rigide et intolérant, avait conduit Philippe Auguste sous menace d’excommunication s’il ne le faisait pas à organiser cette croisade des Albigeois et à finir par éradiquer avec Louis VII ces Parfaits qui n’avaient qu’un tort : celui de s’élever contre la luxure des membres du clergé catholique et ne demandaient qu’à suivre leur foi. le roi de France s’octroyait ainsi tout le sud de la France en annexant ce Languedoc récalcitrant.

« Au détour de l’An Mil, un peu partout en Europe, naissent des déviances religieuses issues de la chrétienté. Ces hérésies apparaissent comme des mouvements de contestation de l’Eglise, dénonçant entre autre sa richesse. Le catharisme prend alors bien racine en Occitanie. Le pouvoir politique ne s’y oppose pas et est même plutôt partisan. On dénombre d’ailleurs un nombre important de maisons de parfaites à Dun, à Lavelanet ou encore à Mirepoix. Par ailleurs, cette cité semble être un centre important puisqu’en 1206, un grand concile cathare y réunit jusqu’à 600 parfaits.

En 1209, après plusieurs décennies de condamnations et d’avertissements, le pape Innocent III déclenche une croisade contre ces hérétiques. Les barons venus du nord de la France, menés par Simon de Montfort, mettent alors le sud de la France à feu et à sang. Les seigneurs ayant adhéré au catharisme, dépossédés et bannis, sont appelés les faydits. Notre territoire est remis à Guy de Lévis, bras droit de Simon de Montfort.
Si les seigneurs languedociens entament une résistance (reprise de territoires, attaques des troupes des croisés, etc.), la seconde croisade, lancée en 1226 par Louis VIII s’achève en 1229, par le traité de Meaux-Paris, rattachant ainsi le Languedoc au royaume de France.

La fin de la croisade des albigeois ne marque pas pour autant la fin du catharisme. Les communautés cathares se réfugient dans la clandestinité, protégées par un vaste réseau de solidarités familiales et sociales. En parallèle, le pape met en place l’Inquisition pour rechercher et punir les hérétiques. Montségur, devenu lieu de refuge pour les faydits et les religieux cathares, est assiégé de mars 1243 à mars 1244. Deux cents cathares furent ainsi brûlés au pied du pog… »

Source : le site officiel de Mirepoix.

Pour en revenir à Mirepoix, cette petite ville ariégeoise, ancien évéché créé en 1317 par Jean XXII puis supprimé en 1790 par l’Assemblée nationale constituante et le concordat de 1801 et jamais rétabli, possède en son centre une place des plus remarquable (voir galerie de photos)

ESCAPADE EN PYRÉNÉES ATLANTIQUES

Nous avons profité d’une cousinade au cours de laquelle nous célébrions les quatre vingts ans de la cousine germaine de Jean Louis pour approfondir notre découverte de ces magnifiques Pyrénées qui ceinturent le bas du sud ouest.

La cité occupe une position d’interface entre plaine et montagne, un carrefour où se rejoignent la vallée du gave de Pau, la plaine du Pont-Long et les chemins transpyrénéens. Jusqu’à la période romaine, cette zone conserve une fonction de lande exploitée extensivement par des transhumants mais c’est au XIIe siècle que les seigneurs de Béarn font construire un château pour surveiller un gué stratégique rbasquessur le gave (en béarnais signifiant cours d’eau).

Déterminés à contrôler une terre vitale pour leurs activités pastorales, les premiers Palois sont en grande partie originaires d’Ossau (l’une des trois grandes vallées du Béarn). Mais surtout Pau a vu naître en son château celui qui devait devenir Henri IV, fondateur de la lignée des Bourbons.

Pour y accéder cependant, en nous fiant à notre GPS, nous avons emprunté plusieurs routes départementales notamment prisées des cyclistes, particulièrement étroites et en lacets dont une où ne passait en réalité qu’un véhicule me faisait stresser chaque fois qu’on rencontrait un véhicule (fort heureusement peu nombreux).

De Bayonne, le chef lieu des Pyrénées dont seul à mon sens ne représentaient de l’intérêt que ses maisons très typées, je dois reconnaître que l’accueil tant des boutiques que des restaurants a été particulièrement enthousiaste avec pour ces derniers une chaleureuse cuisine basque.

Pour finir nous sommes allés à Anglet déguster le long de la plage des tapas (notamment de délicieux couteaux) avant de rejoindre notre hôtel.

Nous sommes allés ensuite à Biarritz, ville à laquelle nous avions il y a quelques années consacré une semaine cette fois-là en hiver, pour découvrir en été ses plages particulièrement bondées en ces périodes de pandémie et revoir la Vierge au rocher ; le lendemain nous devions rejoindre à Saint Estèphe, le château où se déroulait l’anniversaire de notre cousine.

Les mesures barrières sont loin d’être respectées
le Rocher de la Vierge

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑